Question orale avec débat à Jacquemain Shabani, vice-Premier ministre de l’Intérieur, sur les arrestations arbitraires, tracasseries policières, et la présence des éléments non pris en charge par l’État au sein de la Police nationale congolaise
- Accueil
- Travaux parlementaire
- Question orale avec débat à Jacquemain Shabani, vice-Premier ministre de l’Intérieur, sur les arrestations arbitraires, tracasseries policières, et la présence des éléments non pris en charge par l’État au sein de la Police nationale congolaise
- Législature : 2024 - 2028
- Session : Ordinaire de Mars 2025
- Dépot : 28/05/2025
Le député Venance Eyanga a posé, le 2 octobre, une question orale avec débat concernant les arrestations arbitraires et les abus policiers au sein de la Police nationale congolaise (PNC). Plus de sept mois après cette initiative, l’Assemblée nationale a commencé à examiner les préoccupations soulevées par l’élu de Mont-Amba.
Eyanga a exprimé son inquiétude face aux abus récurrents dans la PNC, notant que des cas de tracasseries policières et d’arrestations arbitraires sont fréquents dans sa circonscription. Selon lui, ces problèmes nécessitent des explications sur le fonctionnement de la police et des mesures concrètes pour y remédier.
Le député a formulé plusieurs questions pour le ministre, notamment sur les actions spécifiques prises pour lutter contre ces abus, les initiatives prévues pour renforcer le professionnalisme au sein de la PNC, et la présence d’agents non identifiés ou non pris en charge par l’État. Il a également demandé s’il existe un mécanisme d’audit interne pour évaluer les effectifs de la police.
L’examen de cette question a eu lieu le 22 mai en plénière. Jacquemain Shabani a répondu en affirmant que la lutte contre les antivaleurs au sein de la PNC est une priorité. Il a évoqué des séances de renforcement des capacités pour les inspecteurs de police et plaidé pour une accélération de la réforme de la PNC.
Après avoir sollicité un délai de 48 heures pour des réponses complètes, Shabani a précisé le 28 mai que des mesures avaient déjà été mises en place, telles que l’opération Ndobo, qui a permis l’arrestation de 6 200 délinquants, dont 3 800 ont été condamnés. Des efforts ont également été déployés pour récupérer et réintégrer les policiers ayant quitté le pays.
À l’issue de ses réponses, Venance Eyanga a proposé plusieurs recommandations, incluant l’identification rapide des policiers non pris en charge, la rotation des commandants dans les circonscriptions, et la vigilance dans l’application de l’opération Ndobo pour éviter des arrestations injustifiées.